« Extrêmement fort et incroyablement près » : nous n’oublierons jamais

Malgré ma petite déprime d’hier soir, cela m’embêtait de « casser » le rythme du blog, à savoir un article quotidien… 

Et puis je me suis dit que le dernier film que j’étais allée voir au cinéma, « Extrêmement fort et incroyablement près », était un film triste. Donc que ça collait bien à mon humeur. Non ? 

Voici mon avis sur ce film au titre bien trop compliqué à retenir !

J’ai longtemps cru que le film s’appelait « Extrêmement fort et incroyablement loin ». Cela me semblait logique vu que le film parle d’un gamin qui court dans tout New York pour dénicher une serrure. Et puis à la fin du film, on comprend tout : incroyablement près, bizarrement. Celles et ceux qui l’ont vu comprendront, et pour les autres, courez le voir en salles !

Car vraiment, c’est un beau film. Oserai-je rappeler qu’il se déroule à New York, soit ma ville préférée entre toutes ? Le film marque donc un point. Ajoutez à cela un casting bien sympathique (Tom Hanks, Sandra Bullock et Thomas Horn) et je ne vois aucune raison de bouder ce film ! Le personnage principal, Oskar, est vraiment très attachant, et je pense que le jeune acteur Thomas Horn ira loin. Quand on sait que c’est son premier rôle et qu’il a été repéré grâce à un jeu télévisé ! Pendant tout le film j’ai admiré son jeu d’acteur. Il exprime parfaitement toutes les émotions par lesquelles il passe : peur, angoisse, incompréhension, colère, excitation, tristesse… Retenez bien son nom, je vous le dis !

Mais je m’emporte, je m’emporte. Peut-être aimeriez-vous connaître le synopsis ?

Synopsis :

Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l'imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, le "jour le plus noir", selon l'adolescent, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Déterminé à maintenir un lien avec l'homme qui lui a appris à surmonter ses plus grandes angoisses, il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu'il sillonne la ville pour résoudre l'énigme, il croise toutes sortes d'individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants.

Comme vous vous en doutez, le film est très triste et émouvant. En s’appuyant sur un tel drame, difficile de faire autrement. Et malgré les bons sentiments et la « morale » de fin, j’ai été touchée et je suis ressortie de la salle un peu abasourdie. Bien sûr, nous n’oublierons jamais ce qu’il s’est passé, mais « revivre » le drame plus de 10 ans après, en comprenant ce que les proches des victimes ont dû subir (les appels passés depuis les tours par exemple), cela chamboule, tout simplement. Le film ne vole donc pas son titre puisqu’il est « Extrêmement fort »…

Heureusement il y a tout au long du film un gros message d’espoir, et le garçon fait de très belles rencontres lors de ses recherches. J’ai trouvé ces diverses rencontres très agréables, elles permettent de souffler un peu entre les scènes plus dures. Quant à la fin, elle est très inattendue (personnellement je n’avais pas du tout imaginé ça !) et douce-amère.

Je m’excuse, mais comme pour tous les films tristes qui m’ont ému, j’ai du mal à ordonner mes pensées. 

Si vous êtes très sensibles, attendez-vous à laisser glisser quelques larmes, que ce soit pendant les moments horribles que vivent les personnages ou pendant les moments d’émotions. J’ai entendu plusieurs sanglots dans la salle, et j’avais moi-même la larme à l’œil ! Mais cela ne doit pas vous freiner. Ni ça, ni la longueur du film (2h08).

Alors, qui d’autres est allé voir ce film ? Suis-je une grosse guimauve trop émotive ou vous aussi vous avez été touché par « Extrêmement fort et incroyablement près » ?