Stalker, un thriller à regarder barricadé chez soi...

Suite des découvertes séries de la rentrée 2014 avec "Stalker", la nouvelle série de CBS créée par Kevin Williamson (oui, le  créateur et showrunner de "The Following" !) et qui met en scène Maggie Q et Dylan McDermott...

Vous l'aurez compris, le show se concentre sur les harceleurs obsédés par leur victime, et les victimes terrifiées. Reste à voir qui est harcelé, et qui harcèle...

Au milieu de toutes ces séries policières, on est en droit de se demander ce que pourrait nous apporter "Stalker". Mais en se concentrant sur une branche précise de la police de Los Angeles, Kevin Williamson nous propose un show au concept plutôt original. On a déjà vu des affaires de "stalkers" dans d'autres séries comme "Law & Order" ou "Les Experts", mais là on va enfin pouvoir creuser le sujet... (En espérant d'ailleurs que les enquêtes ne finissent pas par toutes se ressembler)

Environ six millions de personnes sont victimes de harcèlements chaque année aux Etats-Unis. Tout le monde peut en être victime, tout le monde peut potentiellement devenir un stalker un jour. Une unité spéciale de la police de Los Angeles est chargée d'enquêter sur toutes les plaintes de harcèlements à l'encontre de politiciens ou d'employés de la ville et de l'état de Californie. Elle sert aussi de consultante au FBI, à la CIA et aux services secrets. Beth Davis, autrefois victime elle-même, est à la tête de ce département...

Comme dans tous les shows feuilletonnants, on suit à la fois la vie personnelle des deux héros (ce sera notre fil rouge) et une ou deux enquêtes par épisode. Et forcément, pour pimenter tout ça, les deux personnages principaux cachent un passé plutôt sombre et ont déjà eu à faire avec des harceleurs. À moins que ce soit eux les harceleurs ? Oui, tout ça peut paraître un peu cliché (le flic qui se bat pour le bien mais aussi contre ses propres démons, blablabla), mais après tout, il fallait bien apporter un petit twist à l'ensemble.

On ne crache évidemment pas sur cette ambiance un peu glauque et flippante, comme sait si bien le faire Kevin Williamson (les fans de "The Following" comprendront), ni sur les quelques sursauts de surprise/peur qui nous prennent à l'improviste. Le show saura sans aucun doute nous tenir en haleine lors des prochains épisodes !

Le problème ne vient donc pas de l'histoire ou des premières enquêtes plus ou moins élucidées, mais bien des personnages, pas encore bien en place selon moi. Je ferme les yeux sur les réflexions à deux balles de Jack Larsen : "Mais pourquoi tu t'habilles sexy si ce n'est pas pour que les mecs te reluquent ?", pour ne pas finir en débat/polémique, car je pense qu'il faudra attendre encore quelques épisodes et des éclaircissements sur les passés des personnages pour mieux les apprécier. Assez caricaturaux au début, les personnages gagneraient à être étoffés.

"Stalker" reste donc dans mon planning séries et je dois avouer que j'attends la suite avec un peu d'impatience.