House of DVF : la nouvelle télé-réalité sur l'enfer de la mode

C'est du jamais vu sur The Girly Geek Show, aujourd'hui on va parler télé-réalité. En même temps, ça a tellement envahi nos télés et notre quotidien, qu'il serait difficile de passer à côté... Alors j'ai décidé d'être curieuse et de regarder le pilote de "House of DVF", la nouvelle télé-réalité sur l'univers de Diane von Furstenberg et nouveau bébé de la chaîne E! Entertainment (bien connu pour "Keeping Up with the Kardashians") Sans surprise, il y a du drame, des larmes, de la mode et beaucoup de stars. Un "Diable s'habille en Prada" hebdomadaire pour les amatrices du genre ?

Diane von Furstenberg recherche une jeune ambassadrice pour parcourir le monde et faire découvrir sa marque et son empire à de jeunes fashionistas... Elle choisit donc de tester 8 filles aux parcours très variés et avec des potentiels différents pour trouver la perle rare.

Dans le pilote de "House of DVF", on nous présente 10 jeunes filles. Et oui, histoire de mettre la pression aux candidates et aux téléspectateurs dès le départ, on apprend que 2 filles vont être éliminées dès le départ ! Mais avant cela, on nous en dit plus sur les ambassadrices potentielles, et croyez-moi, ils ont respecté à la lettre la diversité ethnique, culturelle et fashion (si une telle chose existe). Il y a des blacks, une asiatique, des poupées blondes façon America's Sweetheart, une brune tatouée et même... une Mormon mariée de 22 ans. De quoi créer des affinités mais aussi (et surtout) des conflits entre les filles, histoire de pimenter l'aventure !

Mais si le casting est primordial pour attirer le plus de téléspectateurs possible, les événements et les missions données aux filles le sont aussi. Et dans le pilote, on commence fort, avec les DVF Awards, un événement mode ultre chic, ultra branché, et ultra plein à craquer de célébrités. Les candidates croisent donc Sarah Jessica Parker et Alicia Keys, rien que ça ! Ceci dit, ce ne sont pas les VIP qui feront le plus jaser ce soir-là, mais les trahisons entre candidates ou les vrais/faux malaises. Je vous avais prévenu, côté drama, on est servi... Les filles, aidées par un montage dynamique et certainement un peu pipeauté, n'hésitent pas à balancer leurs rivales ou à jouer sur la corde sensible. Et on ne va pas se mentir, on se prend même au jeu de choisir les deux éliminées du jour...

Qui dit télé-réalité sur "l'enfer de la mode", dit forcément une gourou toute puissante mais maléfique comme dans "Le Diable s'habille en Prada"... Et bien Diane von Furstenberg ne boude certainement pas son petit plaisir en jouant (à moins que ce soit sa véritable nature ?) la créatrice de mode blasée, impatiente ou même agacée face à des jeunes fashionistas sous le charme. Mais malgré ces quelques clichés, elle arrive encore à nous surprendre, puisque si cette businesswoman pressée n'a pas le temps pour les drama queens qui passent leur vie au téléphone, elle est capable de donner sa chance à l'outsider qui tâtonne encore et qui a besoin de temps pour acquérir de l'expérience. Un geste surprenant, ou une autre façon de se la jouer comme Miranda Priestly face à la jeune biche Andrea Sachs...

Pas sûr que cette nouvelle télé-réalité nous emmène dans les "vraies" coulisses de la mode, mais après tout, aujourd'hui entre les clichés et les légendes urbaines, qui peut vraiment connaître "l'enfer de la mode" ? Les fashionistas qui rêvent du milieu seront tout de même ravies de vivre l'aventure par procuration.